Arrivée de la nouvelle Lune en Taureau

Et vous, avez-vous de la chance ?

J’ai longtemps considéré qu’être chanceuse signifiait gagner au Loto, gagner de l’argent.

Comme je ne gagne jamais, je ne joue plus et je me suis créé une croyance : je ne suis pas chanceuse… Je n’achète même plus un ticket à gratter.

L’année dernière, j’ai voulu tenter ma chance, j’ai littéralement misé sur moi en m’inscrivant à un parcours de formation que je lorgnais en secret depuis plusieurs années. J’avais toujours de bonnes raisons pour ne pas m’inscrire : cette formation est trop chère, je n’ai pas le temps, c’est un saut dans le vide, est-ce fait pour moi ? C’est peut-être encore trop tôt, il me faut continuer à acquérir de l’expérience pour être reconnue. La liste était longue… des pensées étouffantes et limitantes.

La VIE m’a un peu aidée à saisir ma chance.

Certains parlent d’alignement ; je n’étais plus alignée avec ce que je vivais professionnellement. C’était là depuis plusieurs années, il m’était difficile de l’accepter. Une personne que j’aime beaucoup me disait à cette période : « arrête de prendre du recul, tu vas te prendre le mur ». J’ai appris quelques mois plus tard qu’il me fallait surtout prendre de la hauteur.

Je mentirais en disant que même si je comprenais le sens du mot « alignement », je n’étais pas certaine de comprendre son importance dans ma vie.

C’est grâce à ma fille de 5 ans que j’ai ouvert les yeux et que j’ai pu me reconnecter avec mes émotions et mes envies. Un matin, après une épreuve professionnelle, son père appelle, elle décroche mon téléphone. Pour s’assurer que je vais bien, il lui demande : « Elle est comment maman aujourd’hui ? » Ma fille lui répond : « Ça va, papa. Elle n’a pas pleuré aujourd’hui. »

Spectatrice, je suis percutée de plein fouet par l’image que je suis en train de lui renvoyer et donc de transmettre. Et comme pour confirmer que j’avais raison de me positionner ce jour-là et de tenter ma chance en me choisissant. Quelques mois plus tard, j’ai eu le plaisir d’assister à une conférence animée par Thomas D’ANSEMBOURG dont le titre était : « Notre façon de vivre fait-elle sens et envie pour nos enfants ? »

Dans le cadre de cette formation, un coach formateur aura marqué ma vie par un exercice simple en apparence et pourtant d’une grande puissance. Il nous présente un billet de 100 ou 200 euros et nous pose la question suivante : « Vous passez devant dans la rue, que faites-vous ? » Si la majorité de la salle garde le billet, il m’aura fallu plus d’une semaine pour comprendre le sens profond de cette question sur mon rapport à l’argent et à la chance.
Si vous avez suivi mon propos, ayant intégré que je n’ai aucune chance, il m’était difficile d’imaginer trouver un billet un jour. Et si c’était le cas, que faire ? Et s’il appartenait à quelqu’un ?

Il repose la question en ajoutant : « Cette fois, vous trouvez un billet mais il est très sale, est-ce que vous le ramassez ? » Puis il termine par cette question : « Un chat a uriné sur ce billet et comme les animaux ont besoin de marquer leur territoire, un chien est passé par là et il a fait ses besoins sur ce billet. Est-ce que vous le ramassez toujours ? » Alors que certains dans la salle envisagent de le ramasser et de le nettoyer, je suis toujours en réflexion.

Et vous, que feriez-vous ?

Et puis d’une voix posée et affirmée, il ajoute : « Quoi que la vie vous ait fait, vous valez toujours la valeur de ce billet. » Quelle phrase !

Au cours du déjeuner qui a suivi, bouleversée par l’exercice, je m’entends dire : « Je ne m’accorde… aucune valeur. » À cet instant, je reçois une petite frappe amicale et on me glisse : « Il n’y a que toi qui ne le sais pas. »

Voilà qu’une nouvelle synapse vient de s’ouvrir. Cette phrase résonne les jours qui suivent…

Un matin, sous la douche, EUREKA, quelque chose de profond, du fond de mes entrailles, se révèle à moi. Ce n’est pas une question de valeur, ni celle que je m’accorde, ni mon rapport à l’argent. En réalité, je viens de déconstruire une croyance : je suis Chanceuse.

Peut-être que je pourrais gagner aux jeux et même trouver un billet dans la rue, mais ma chance à moi, ce n’est pas ça. Ma vie est une vie remplie d’AMOUR, sous toutes ses formes.

Et vous, avez-vous de la chance ?

J’ai une bonne nouvelle pour vous, il existe différents types de croyance. Les croyances limitantes, il est possible de travailler dessus, en commençant par en prendre conscience. Pour cela, je vous encourage à suivre ma voie et vous faire accompagner pour “prendre de la hauteur”.

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